Shykia Karsass, point barre.

Nom : Karsass

Prénom : Shykia

Âge : 12 ans

Classe : 5e B

Pensionnaire - Demi-Pensionnaire - Externe

Caractère : Impassible. C'est ce qu'elle est, sauf avec son Père. Et ce, depuis la mort brutale de sa mère, lors de son enfance. C'est tout de suite quelque chose qui la marquée, étant encore si jeune et frêle. Cette toute petite famille se reposait toujours sur la jeune mère, et de la perdre ainsi soudainement les a complétement anéantis, et on peut très bien le voir sur le visage de la jeune Shykia. Oui, car jamais en dehors des bras de son père, elle n'a ressentit de sentiments jusque là. Auparavant, c'était une jeune fille joyeuse et pleine de vie, tout en étant calme et posée, un peu exigeante parfois. Désormais, tout à changé, et ce n'est plus que l'ombre d'elle-même : Il n'y a presque aucuns adjectifs pour la décrire, tellement sa joie de vivre s'est éteinte. Les sourires sont rares, même auprès de sa seule famille, et se contente juste de ce qu'on lui demande. Elle ne bronche jamais, après tout, elle a même perdu son impatience. Ce n'est pas par amitié qu'elle vous aide, c'est juste comme ça, un point c'est tout. Shykia est de ce fait, vraiment trop calme, pour ne pas dire 'pire que son père' ! Le Silence, elle l'aime.Ca l'appaise, "Ainsi, j'ai l'impression que je ne perdrai plus rien." vous dira-t-elle. Parler ? Si vous lui posez une question, un simple oui ou non suffira, et si ce n'est pas une question de ce type, jamais elle ne cherchera a faire une phrase entière. Le son de sa voix devient très rare, à croire que certains ne l'on jamais entendu ? Pourtant, c'est une voix si douce...

Néanmoins, elle ne perdit pas son côté exigeante. Certes, il est partit vers d'autres attention, mais il est toujours là. Jamais vous ne la verrez dépenser son argent pour achêter une peluche, par exemple. Avare ? Non. C'est une question de survie. Devenue pauvre suite à la mort de sa mère, et son père ayant perdu son emploi, les petites dépenses sont finies depuis bien longtemps! Il en est de même pour l'électricité, le gaz, et l'eau. De ce fait, elle sait très bien faire la morale. Avec son air autoritaire et impassible, certains ont même peur d'elle lorsque le son de sa voix résonne en eux, comme un phantome ! Alors, oui, ce fut une bonne chose, puisque désormais, c'est une petite écolo ! Finir toujours son assiette pour ne pas jeter les restes, ou ne pas la finir pour ensuite pouvoir manger le reste, ça fait aussi partit de son quotidien. Alors, imaginer pendant une bataille de nourriture à la cantine ?!
Toutefois, certains imagineront une jeune fille froide, mais même sans sentiments, ce n'est pas un démon. Malgrès tout, en elle, au plus profond d'elle, Shykia garde sa gentilesse, et la montrera à celui qui le mérite. Dur sera de gagner sa confiance, et de percevoir cette gentilesse, mais après un grand effort, le réconfort, non ? Mais j'espère que vous serez déterminé, car Shykia est du genre solitaire, désormais. Et celui qui la traite de sans amis se prendra un gros vents, et s'il la harcèle ou la frappe, un simple regard le suffira à le calmer. Car, après tout, elle aime le calme, pour ne plus jamais perdre ce qui lui est cher.

Saurez-vous la faire sentir moins seule ? Bonne chance !

Physique : Maigrichonne. Oui, maigrichonne, presque anorexique. Mais elle, elle s'en fout. Depuis la mère de sa mère et le chomage de son père, l'argent les manque cruellement, et se contente juste de quelques bouchés de son assiette parfois. L'argent est si précieux pour eux, que le minimun de nourriture lui suffit, et ainsi, son ventre est totalement plat et sans rondeurs. Bien que la poitrine commence à se développer à son âge, pas une seule petite courbe sur elle. A peine a-t-elle de quoi avoir des muscles, alors une poitrine, pas besoin ! Cela ne lui servirait à rien, et il n'y a pas que ses rondelles qui sautent aux yeux. En parlant d'yeux, les siens ne sont pas des plus rassurants. Rouge et profond, inquiétant, tout ne s'arrange pas avec son regard impassible. Ce sont les mêmes que ceux de son père dont elle a héritait, et les aime plus que tout, avec sa pupille noir assez grosse. Ses cheveux, eux, sont longs. Très longs. Bien brossé, lisse, et noir. Aussi noir que ceux de sa mère, et les aime autant que ces yeux. Trop long, même. Encore une fois, à cause de son manque d'argent, les passages vers le coiffeur sont rares, et de ce fait, ils sont très longs. Parfois, son père lui coupe lui-même ses cheveux, et ne sont pas toujours très bien coupés. Donc, elle les brosse soigneusement et doucement, pour les faire aussi jolie que possible, comme l'aurez voulu sa mère. Sa mère les brossait souvent, avec passion, étant une coiffeuse elle-même. Ce doux souvenir, elle essaie de s'en rappeller en les brossant, ses longs cheveux noirs de sa mère, en fermant doucement les yeux.

Shykia est aussi une petite fille de 12 ans de taille moyenne, un peu petite. Ca remet facilement en cause son visage un tantinet autoritaire, et n'est pas du tout charmant. Les garçons, eux, préfèrent une jolie fille avec des atouts féminins très bien développés et un ventre plat, et ne sont donc pas attirés physiquement par la petite. De toute façon, l'amour, elle ne le cherche pas. Ses traits sont très fins, sans grâce. Mais vous ne la verrez jamais avec des cernes, se couchant généralement tôt. Par son manque de sourire, les rides, vous ne les verrez pas non plus. Un visage pur et innocent, mais peu attirant. Aussi, les garçons de son âge regarde facilement le style vestimentaire. Juste pour cela, jamais Shykia ne trouvera de petits amis. Pauvre, son père ne peut lui achêter que de simples vêtements dans des supers-marchés, ou encore ceux de sa grande cousine, pas pour le moins très beau. Un simple jean, avec un vieux tee-shirt de couleur uni, ou ce genre de truc. De toute façon, c'est le cadet de ses soucis, les vêtements ! Du moment qu'elle ait de quoi se couvrir, cela lui suffit entièrement, et n'en demande pas plus.

Saurez-vous regarder au de-là de son physique et de ses airs froids ? Encore une fois, Bonne chance !

Histoire :

Chapitre 1. Tout allé si bien...
Chapitre 2. Mais les bonnes choses ont une fin...
Chapitre 3. Papa, pourquoi la vie n'est pas un comte de fée ?


***


"Chéri ?"

Une jeune femme aux airs joyeux et aux longs cheveux noirs comme la nuit descend rapidement les escaliers en toute hâte, se précipitant dans se qui ressemblait au salon de la petite maison occupant les champs se trouvant juste à côté de celle-ci. Dans un fauteuil d'un rouge pourpre, un homme du même âge mûr que la femme, siège tout en lisant son journal calmement et posément. De longs cheveux blond encadre son fin visage, comme les lueurs du soleil de printemps. Ses yeux rouges sangs, pourtant inquiétant aux premiers abords, montre une patience à en faire pâlir un ange. Il porte la moustache, une fine moustach discrète, très bien entretenue, preuve qu'ils ne manquent pas le sous. Aux premiers abords, l'homme resta curieux, et invita à l'aide de sa main sa femme à s'approcher doucement. Le visage rayonnant de bonheur, celle-ci commença à s'approcher. Une très bonne nouvelle attendait l'homme, tandis que la dame prenait son temps, émue, presque sur le point de pleurer, certainemen de bonheur. Après un court instant de silence, la jeune femme se décida enfin à le dire, tout en prenant la main de son jeune époux, de façon brusque mais douce :

"Je suis enceinte !"

A son tour, l'homme prit le même regard, tout aussi ému, sur le point de pleurer. Cela faisait déjà des années qu'ils se connaissaient, d'abord une petite amourette de lycée, puis jeune époux. Il lui avait demandé sa main il y a de cela quelques semaines, et voici déjà l'arrivé d'un petit bonhomme ! Le futur Papa se leva donc, pour embrasser amoureusement sa femme, porteuse de son enfant, de leur enfant.





***

Ce sont les vacances d'été, le soleil est déjà haut parmis les cieux et brille de milles éclats. L'horizon est bleu, par le moindre signe d'un nuage. Le vent est pourtant présent, apportant une touche de fraîcheur et procurant un doux bruit en passant entre les blés des champs. Dans tout ce calme naturel, l'agitation règne dans la petite maisonette non loin de là. Dedans s'y trouve une petite famille, à peine créée mais déjà soudée, et plus qu'heureuse. En réalité, le bonheur ne manque pas. Et ils en profitent, car après tout, toute chose a une fin. La jeune femme aux longs cheuveux noirs et l'homme aux yeux bleus vivent désormais en compagnie de la petite Shykia, leur premier enfant, leur petit coeur, leur fille. Aujourd'hui est un jour particulier. Effectivement, la petite fête aujourd'hui ces 9 ans ! Déjà bien grande, mais pas de taille! Elle possède les mêmes cheveux soyeux que ça mer, tout aussi noir, ainsi que les yeux de son père, rouge sang. Néanmoins, sur le visage, elle a un grand sourire.
Shykia se cache la tête contre le mur, concentrée à compter doucement les nombres. 1...2...3...5...10...15...30... Aussitôt, elle cria un "J'arrive!" et commenca à arpenter la maison. Etant dans le salon, elle commenca par cette pièce en cherchant quelque chose - ou quelqu'un !- dans le placard, derrière la télévision, sous le canapé, et ainsi de suite. Déçue de sa recherche, elle n'abandonna pas en filant vers la cuisine, pour encore une fois chercher partout. Il n'y avait rien, et continua donc jusqu'à la salle de bain. A première vu, il n'y a rien. La salle de bain est petite, et n'a pas beaucoups de cachettes. Mais la fenêtre attira son attention : elle pouvait voir le reflet de certaines couleurs... Un sourire en coin, elle se dirigea vers la baignoire pour y voir son père, allongé dans la baignoire.
"Trouvé !"
Il ne manquait maintenant plus que la mère, maintenant. Tandis que son Père allait attendre dans le salon, la petite monta les escaliers et entre dans la chambre de ses parents. Encore une fois, elle chercha dans tous les recoins, en vain. Shykia redescendit de nouveau, ayant fouillée toute la maison, en espérant trouver sa mère dans le jardin. Elle passa par le salon, s'apprêtant à sortir, mais son père, assis comme à son habitude sur le fauteuil pourpre, l'interpela.
"Hé bien ? Tu ne l'as toujours pas trouvé ?
_Bah non je vais voir dans le jardin là. Répondit la petite, d'une voix un peu déçue.
_Je pensais pourtant que l'on avait interdit le jardin ?
_Bah oui mais bon..."
D'une mine deçue, elle continua sa route vers la porte d'entré, tandis que l'homme ria dans sa moustache.
"Alala, elle connait bien sa mère !"

Arrivée face à la porte d'entrée, Shykia l'ouvrit avec sa mine un peu deçue. Ah, sa mère avait encore trichée ! Mais à peine eut-elle ouvert la porte, que la personne consernée tomba en arrière, ayant faillit écraser sa pauvre petite fille qui eut le temps de se reculer. Le visage étonnée, avec des grands yeux ronds, la petite fille resta immobile, tandis que son père se précipita pour aider sa mère à se relever, pour ensuite la faire s'asseoir sur le canapé. La petite s'assit aux côtés de sa mère, avec la même mine déçue, pour commencer la conversation.
"Tu as encore triché...
_Oui, je suis une très méchante mère. Je t'offrirai quelque chose pour m'excuser, si tu veux !"
Et comme à chaque fois, Shykia reprenait le sourire et riait aux éclats, tout en serrant fort sa mère dans ses petits bras.




***

C'était une journée, comme les autres. Normal, comme toujours. La petite routine. La fille des Karsass, Shykia, sortait comme toujours de la petite école primaire où elle passait ses journées, malgré elle. Comme à chaque fois, son père l'attend patiemment à la sortie. Aujourd'hui, il fait plutôt beau, avec un air bon, parfois le vent souffle, donnant une petite touche de fraicheur. Au loin, les nuages grisonnants approchent, menaçant un orage et de la pluie. Comme à chaque fois, son père est en costard, revenant tout droit de son travail qui est agent immobilier. Comme à chaque fois, ils rentrent en direction de leurs petites maisons dans le champ en voiture, tandis que la petite raconte sa journée à l'école, de ses professeurs, de ses amis, de ses activités. Rien. Ca ne change pas. Rien ne cherche... jusque là.

Le père et sa fille arrive enfin dans leurs foyers, et aussitôt, à deux, ils font les devoirs de Shykia, révissant un peu juste après. La réussite scolaire, c'ets ce qu'ils souhaitent pour leur petit trésor, leur petite puce, leur fille adorée. Et elle, elle ne bronche pas, elle sourit, vit, profite de sa vie, et aime ses parents. Juste après, elle monte dans sa chambre jouait avec sa poupée, qu'elle chérit tant. Il est presque 18 heures, sa mère ne va pas tarder.
18 heures passées, l'homme est dans le salon, comme à chaque fois, sur son fauteuil pourpre. Il observe longuement l'horloge accrochée au mur d'en face, faisant son éternel "tic-tac", dans ce silence bien oppressant, puisque la télévision est éteinte. Il passe une main dans sa moustache comme à chaque fois bien entretenue. Dans ce lourd silence, il ouvre la bouche pour se parler à lui-même.
"Elle est en retard..."

Le temps passe, si longuement, pour ce père de famille. Mais pourquoi sa femme est-elle si longue ? Que lui est-il arrivait ? Il espère simplement que c'est un caprice de son patron, et qu'elle n'a pas pû appeller. Ou encore, que sa voiture soit en panne et qu'elle n'a plus de batterie sur son portable, ou qu'elle soit sortie en retard de son travail et que maintenant elle se retrouve coincée dans les amboutellages. Mais le temps passe, il est presque 19 heures et toujours rien. Inquiet, l'homme commence à faire les cents pas, et enfin, il entend quelqu'un sonner. Aussitôt le bruit retentit, et il se pricipita vers la porte d'entrée, ne cherchant pas à regarder qui était-ce, il ouvrit directement.

Mais ce n'était pas sa femme. Non, c'était deux policiers, leur voiture était sur la route, apparament, ils s'étaient dépêchés à aller sonner. Soudain, il eut un serrement au coeur, imaginant le pire, tout en essayant de garder son calme. Les policiers eurent un regard désolé, et le plus vieux prit la parole:

"Votre femme a eu un accident de voiture, en ville. Elle se trouve actuellement à l'hôpital, nous pouvons vous y conduire de suite."

Le pire était arrivé... Les larmes montaient, il le sentait, mais il ne les laissa pas partir. Il accepta l'offre, tout en disant qu'il allait chercher sa fille. Il monta donc dans sa chambre, elle jouait tranquillement sur son lit. Elle regarda son père avec un sourire, qui partit vite en voyant la mine attristée de son père, bien que celui-ci essayait tant bien que mal de sourire.
"En rentrant, maman a eu un petit bobo, et deux policiers nous ont proposés d'aller la voir chez le médecin. Tu viens ?"
Bien sûr, elle accepta, et ils partirent.

Après un assez long trajet vers le centre-ville, le père et sa fille durent attendre dans la salle d'attente. Ils avaient tous les deux très peur, mais l'homme se forçait à rassurer sa fille du mieux qu'il pût. Malheureusement, Shykia avait déjà 8 ans, et n'était pas idiote. Elle savait très bien que ce n'était pas un simple bobo, et que tout pouvait arriver.
Après un assez long môment, un médecin avec sa blouse blanche arriva, et demanda à parler au père en privé. Sans vraiment s'en rendre compte, des larmes coulèrent sur les joues de Shykia. Elle avait parfaitement compris ce qui s'était passé, et se força à pleurer en silence. Enfin, elle entendit les pleurs pourtant rares de son père. En fait, c'était la première fois qu'elle l'entendait pleurer. A ce moment, ses larmes se firent plus nombreuses. Son père vint la serrer dans les bras, puis enfin ils se dirigèrent vers la chambre de sa mère.

Dans la chambre blanche, la mère de Shykia se trouve dans un lit aux draps blancs, avec des égratinures sur le visage. Le médecin ferma la porte, les laissant seuls, en deuil, face au corps maintenant sans vie de cette femme qui était tout pour eux... Finalement, ce soir, le repas sera larmes et tristesse...


Papa, pourquoi la vie n'est pas un comte de fée ?

Bienvenue aux nouveaux élèves ! [En cours]
Une fête.

Mode : Justice pour tout le monde :

Bienvenue !

Superbe présentation, et longue, avec ça ! ^^

Spoiler:

Manque plus que la fin de l'histoire, et tout est en règle ... Même si t'étais pas obligée !

Enfin, une élève de 5ème ! ^^

Aya Naka a écrit:

Spoiler:

Spoiler:

Pour l'Histoire, c'est un peu pour expliquer son comportement, et ce que je compte faire faire à Shykia durant ses études, entre autre.
J'ai eu une bouffée d'inspiration aujourd'hui, j'espère que ce sera pareil pour les jours à venir, car je n'ai pas envis de passer 3 heures sur mon histoire, c'est vrai ^^'. J'ai fais court, hein, comme c'est du facultatif ._.

Ok, ok, mais j'adore le premier chapitre, c'est super émouvant !!

Continue !!

J'ai finis, un peu désolé du temps ~

Le post réservé sera pour mes futurs RPs, voilà ^^

Trop trop trop triste ...

Validée !