Bienvenue aux nouveaux élèves!

Bien que ce ne soit pas de son habitude, Hikaru se leva de bon matin ce jour là et sortis en vitesse du dortoir pour entrer dans la lumière pâle du soleil levant. Elle était impatiente d'être à ce soir. La jeune fille se dirigeait vers la salle des fête. C'était une salle claire, neuve et décorée avec goût.
Si elle s'y rendait maintenant, c'était juste pour faire une dernière vérification, elle voulait que tout soit réussit. Pour l'instant, c'était sur la bonne voie. La salle était classe bien que des ballons et des banderoles soit accrochés par ci, par là, sans surcharge. En grand sur la porte d'entrée et du côté extèrieur, était écrit en couleurs les mots.

"Bienvenue aux nouveaux élèves."

Les tables étaient prêtes, revêtant de belles nappes rose pâles, attandant juste que le buffet y soit disposé. Il y avait aussi un bar. Une scène et une piste de danse se tenaient dans un coin. il y avait des canons à conffetis et une fontaine de chocolat... En somme il avait largement de quoi ravir tout les élèves et même proffesseurs de tout âge.
Un peu plus tôt, on avait demandé aux élèves qui voulait participer à la préparation de la soirée. Hika-Chan s'était aussitôt portée volontaire et elle s'était rapidement retrouvée en tête du petit groupe d'élèves qui s'étaient investis. Ils disposaient d'un budjet élevé et ils en avaient donc profité, ne jugeant rien de ce qu'ils avaient acheté comme superficiel.
Hikaru savait que plusieurs petits groupes de musique s'étaient formé dans l'école, et elle leurs avaient demandé de venir animer la fête, juste après que les classes de musique aient joué un peu de classique, ce qui convenait parfaitement au début de la soirée, pour faire un peu de danse et qui rendrait certainement les proffesseurs heureux, en tout cas, plus que du métal ou du rock. Elle avait également appelé un traîteur reconnu.
Tout lui semblait en ordre. Elle sortis donc en refermant les protes à clefs. Les oiseaux chantais et la neko marchait d'un pas sautillant pour rejoindre ses camarades dans le dortoir. Celles-ci dormaient encore, et Hikaru se glissa dans son lit.
La journée se passa comme d'habitude. La seule diffèrence, avec les affiches qui s'étallaient sur les murs et qui proposaient à tous et à toutes de venir en costume et robes de bal à la soirée, était que la jeune fille n'arrêtait pas de penser à ce soir. Lui proposerait-on de danser? Est-ce que tout le monde allait s'amuser?...

***

Deux ou trois heures après les cours, Hika-Chan couru dans les couloirs pour aller chercher sa robe et son nécessaire, puis pour se rendre dans les salles de bain. Là, elle se changeat. La robe qu'elle porterait était simple: c'était une robe courte et moulante, blanche et légère, bien qu'un gros noeud rose pâle, de la même couleur que celui de ses cheveux, servait de ceinture, et que quelques froufrous y soient présents... Comme chaussures, elle portait une paire de chaussures à talons blanche, ouvertes et ronde.
Elle avait relevé ses cheveux fins en chignon très, très peu serré, en laissant une longue mêche libre sur le devant. Comme maquillage, elle avait juste mis un peu de noir sur ses yeux et du masquara blanc. C'était spécial, mais pas choquant. Tout cela lui allait à merveille.
Pour la deuxième fois de la journée, elle se rendit à la salle, et ouvrit les portes. Il y avait déjà là un petit groupe d'éleves qui s'était formé devant les grandes portes.
Le traiteur attendait aussi, et avant de laisser entrer les plus impacients, elle installa le buffet et demanda aux classe de musique de se préparer. Tout était prêt et bien comme elle le voulait.
C'est avec un grand sourire qu'elle accueilli tout le monde.

"Que la fête commence!"

Une fête.

...

Rien d'important.

En réalité, Shykia s'en fichait complétement, mais à l'idée de voir sa fille en robe de soirée se faire draguer ravierait plus que jamais le petit esprit de son père. Bien que sa fille ne soit pas du genre à se faire draguer, c'est sûr. Mais Shykia tenait réellement à voir son père impatient de voir la seule chose qui lui reste allait s'amuser, même si, encore une fois, elle ne soit pas du genre à s'amuser avec ce genre de choses. Mais, en même temps, il devra dépenser son argent pourtant précieux pour achêter une robe pour sa petite princesse. La question était cruciale : y aller, ou pas ?

C'était loin d'être le problème de Shykia, y aller ou non, elle s'en fichait totalement. Alors, après un long moment immobile sans lâcher des yeux cette affiche, elle décida d'y aller. Et, à peine chez elle, à peine en avait-elle parlait à son père qui commença et littéralement péter un plomb, surtout pour ce qui concerne la robe. Avoir une robe est spécifique à la fête, mais pas pour elle. Qu'elle y aille en jean ou en robe, ça ne change rien.

Le fameux soir était donc arrivé, et pour l'occasion, son père lui avait brossé ses cheveux comme le faisait sa mère, tout en blablatant sur cette fameuse fête. Il avait même aborder le sujet de l'alcool, mais honnêtement, il y a peu de chance d'en trouver dans une fête de collège. Mais tout cela, bien qu'absurde, faisait raviver la petite fille qui souriait, même. Pour l'occasion, son père avait même dépenser un peu de leur précieux argent pour une robe. Une robe pas très chère, bien sûr, et simple. Elle était noir, comme ses cheveux. Avec de fines bretelles, cela faisait tout de même montrer sa poitrine inexistante, mais qu'importe. Sa robe était assez longue, trainant un peu sur le sol, pour ne pas montrer ses sandales qui ne sont pas des plus jolies. Faute de moyens, elle devrait se contenter de ça.

L'heure était arrivé, son père l'avait même accompagné jusque devant son école, et pour peut-être la première fois en 1 an, les rares chanceux de l'école ont pû la voir faire un petit sourire ! Comment imaginer qu'une fille aussi associable et ne parlant que très peu puisse sourire qu'avec son père ? Bonne question. En tout cas, les regards bizzares sur elle ne sont pas rares. Mais elle s'en fiche complétement des autres, ça ne change pas. Aussi, en arrivant à l'entrée, son Père lui fit un gros bisou sur la joue rien que pour lui donner d'avantage de honte, mais elle connaissait parfaitement son père. Il partit, donc, sa petite fille avait toujours le sourir. Mais, lorsqu'elle se retourna vers son école, il avait déjà disparut en une fraction de secondes. Elle croissa le regard de certains qui la fixaient tout aussi bizzarement, et ces derniers se dépêchèrent de rentrer. Alala...

Shykia entra donc dans la salle décorée, et inspecta les moindres recoins. C'était assez bien réussit. Dans le basique, mais charmant tout de même. La seule chose qu'elle espérait tout simplement, c'était qu'à la fin de cette fête, il n'y ai pas de rubans qui tomberont depuis le plafond. Enfin, son regard se porta sur les élèves. Pour être honnête, la plupart des garçons sont habillés un peu négligamment, tandis que les jeunes filles ont tous de très belles robes avec de la dentelle et des fleurs. Non, elle est très loin d'être jalouse des robes. La seule chose dont elle est jalouse dans ces filles, c'est que c'est leurs mères qui leurs a brossées les cheveux. Elle, c'est son père. Ô, bien sûr, elle n'y voit aucuns inconvénients, mais c'est tout de même un énorme vide dans sa vie de jeune collégienne. Une mère qui aime.

En entrant, on entend tout de suite la musique. Du classique... Doux et reposant. Bien sûr, ce doit être les professeurs qui ont demandé ce style de musique, si non il y aurait du hard rock et j'en passe. Shykia, ce n'est pas son style. En réalité, elle n'écoute pas du tout de musique, et ça lui en est bien égal. Achêter un lecteur MP3 ou un ipod, ce n'est pas dans ces moyens, et elle préfère amplement avoir à manger dans son assiette, bien que son ventre plat affirme le contraire total.

Il n'est pas encore très tard, le soleil va à peine se coucher. Après tout, il ne vont pas faire une fête qui dur jusqu'à minuit, c'est un collège avant toute chose ! Et qui plus est, pour accueillir les 6èmes de cette future année scolaire longue et chiante. Mais son avenir est joué chaque jour dans ces lieux où l'on apprend diverses choses. C'est peut-être, pour cela, que Shykia n'est pas dû genre à négliger ses études, en espérant avoir un peu de nourritures dans son assiette lorsqu'elle sera indépendante.

En parlant de nourritures, le buffet est déjà prêt. Et, sûrement, que Shykia passera son temps là-bas au lieu de danser parmis ces jeunes. Déjà, elle n'a jamais dansé. Ensuite, jamais un mec ne l'inviterai. Et pour finir, si elle est invitée, le garçon aura le droit à un jolie "non" clair et net ainsi que d'une froideur incomparable. C'est vrai, elle n'a pas du tout envis d'aller sur la piste, entendre fort la musique et bouger son corps inutilement. Car, de toute façon, elle n'en prendra aucun plaisir. La seule chose dont elle prendra plaisir dans cette fête, c'est certainement ce cher petit buffet bien garnis et qui sent merveilleussement bon. D'ailleurs, elle s'y dirige déjà.

A son étonnement, il y a divers bonbons. Les professeurs ont donc eut un élan de bonté ?!? Dur à croire, ce sont généralement des gens qui sont passés dans ce qu'on appelle la vie, et savent mieux que quiquonque que leurs avenirs, à ces gosses, est en jeu. Shykia empoigne donc une assiette en plastique, et commence à parcourir ce cher buffet pendant que tout le monde danse sur cette scène. Il y a beaucoups de choses, simples, mais qui ont leurs délicieux. La jeune fille ne se gêna pas pour prendre à peu près 1 de chaque, y comprit les bonbons.

S'étant servie, Shykia alla donc dans un coin sombre, s'appuyant contre le mur, et entama son petit repas, s'en fichant complétement des autres.

Spoiler:

Tout le monde semblait s'amuser. On danssait, on riait, on mangeait...
Hikaru avait constament le sourire aux lèvres, heureuse d'avoir réussit la réception.
De sa démarche souple et parfaite malgrès les talons, elle se dirigeat vers le buffet. A côté d'elle se tenait une jeune fille qui portait une robe assez sobre, mais tout de même élègante. Elle choisit une petite poignée de bonbons, et lorsqu'elle se retourna elle vit la même fille qui se dirigeait vers le seul endroit de la salle où il n'y avait personne. Cette dernièr s'installa à cet endroit, et commenca son repas. Comme d'habitude, sa gentillesse et le fait qu'elle soit quelqu'un de très sociable, la poussa vers cette demoiselle.
Arrivée à sa hauteur, elle avala le bonbon à la fraise en vitesse avant de s'adresser à la fille avec un claironnant et guillerait:

"-Bien le bonsoir!"

Puis, avec un peu plus de sérieux:

"Vous... Vous n'avez pas l'air de vous amuser, je me trompe?... Je peux faire quelque chose pour vous?"

Tout cela turlupinait Hika-Chan. Pourquoi la demoiselle en robe noire ne s'amusait-elle pas? Elle avait pourtant tout calculé pour que tout le monde s'y trouve bien! Et puis, il n'y avait vraiment qu'elle qui ne semblait pas heureuse d'être ici... Peut-être était-elle une associablede nature... Mais alors pourquoi être venue?
Sortie de ses pensées, Hikaru reporta son attention sur l'humaine. A mieux la regarder, on pouvait deviner qu'elle n'était pas tout à fait comme les autres. Elle est un peu plus renfermée... enfin, elle avait quelque chose de particulier qui mettait tout les sens de la neko en éveil.
Hikaru fixait la fille avec de grand yeux bleus interrogateurs, avide de savoir ce qu'elle pouvait faire, mais aussi maintenant, d'en savoir plus sur elle.
En général, les gens se "confiait" à Hikaru. Son hatitude enjouée et joyeuse y poussait de même que son joli visage enfantin et ses yeux inquisiteurs dans lesquels brillait en permanance une lueur d'intelligence et qui semble dire "allez, dis moi tout, ça te fera du bien!"

[désolée, c'est court, mais je n'ai pas beaucoup d'inspiration... TT ~~ton personnage devrait être un peu plus heureux moi j'a ni papa, ni maman...)~~ Certes ^^]

Aya passait devant la salle des fêtes avec un air absent quand une affiche attira son attention.

- Chouette, une fête ! s'exclama-t-elle.

Elle courut chercher sa belle robe de soirée rose pâle et entra dans cette pièce qu'elle n'avait jamais visité. Elle fut surprise par la beauté des lieux. Des ballons disposés par-ci par-là donnait une touche amusante au lieu. Des bannières et diverses décorations placés avec minutie lui procurait un "je-ne-sais-quoi" heureux et gai. Aya en était bouche-bée. Elle jeta un oeil circulaire autour d'elle et remarqua une silhouette familière.

* Hey, mais ça ne serait pas Hika-chan ?! *

La petite se précipita vers son amie et lui lança :

- Coucou Hikaru ! C'est elle, ta cousine ?!

Généralement, Aya était très timide, mais en précense de son amie, cette timidité disparaissait ...

- "Bonjour ! Comment tu t'appelles ?" demanda-t-elle à ce qu'elle identifait comme membre de la famille de Hika-chan. "Wouw, t'as de ces beaux yeux !!!"

Les yeux de l'intéressée était d'un rouge de sang, comme l'on ne voit que très rarement. Elle avait de longs cheveux noirs et paraissait assez froide. Mais de tous ces détails physiques, Aya n'en avait que faire. Elle fit un grand sourire aux deux filles avant de leur demander si elle voulait aller danser. - Danser amicalement, bien entendu ! La p'tite Néko ne savait pas danser, mais bon ... -

* Si la cousine d'Hikaru a le même âge qu'elle, et ben, elle fait beaucoup plus jeune ! * se dit-elle.

Elle ne tenait pas en place ! Sautillant partout, elle manifestait une véritable joie d'être là. Ce qui était assez rare, venant de sa part ...

HRP / Désolée, c'est un peu court ... Et nul XD \ HRP

Spoiler:

"Non."

Non, aussi simple que cela. Non, elle n'avait besoin de rien du tout. Même pas, que la jeune fille s'en aille. Car, seule ou avec quelqu'un, Shykia s'en fiche. C'est plutôt la deuxième personne qui aurait besoin de quelque chose, du genre, partir pour laisser la jeune fille seule et aller s'amuser ? Sûr, elle n'était pas du tout au paradis, mais elle ne manquait de rien. Et puis, si vous parlez de compagnie et de tout ce long blabla, elle s'en fiche encore plus, car seule ou avec quelqu'un, elle se sentira toujours aussi seule, sauf peut-être si son père est là. Sauf que, ce soir, il n'est pas là. Donc, seule ou avec quelqu'un, ça ne change rien.

Ca parraitrait un peu dur de dire "non" si froidement à quelqu'un qui ne pensait qu'à l'aider, mais Shykia n'a aucune haine ou rancoeur, elle n'a juste pas besoin d'aide. Et, avant même que la jeune fille un peu folle qui a eut l'absurde idée de venir la voir puisse dire quoi que ce soit, une jeune fille beaucoup plus jeune arriva en courant, sautillant énergétiquement avec un sourire à s'en déchirer la peau. Son portrait craché...Enfin, maintenant, Shykia a changé, pour sûr. Mais auparavant, n'oublions pas, c'était une jeune fille tout aussi énergétique.

Avec un ton jovial, la nouvelle venue prononça un nom, "Hikaru", avait-elle dit. Donc, dans un sens logique des choses, la plus grande s'appellait Hikaru. Auparavant, elle n'avait jamais entendu ce nom. Mais, à peine venait-elle de saluer son amie, sans même attendre une réponse de sa part, pour parler d'une cousine. Shykia, cousine avec Hikaru, donc ? C'était assez amusant, car elles venaient toutes les deux de se rencontrer à l'instant même. Et puis, en regardant bien les deux jeunes filles, il est aisé de deviner à leurs apparences qu'elles n'ont aucuns liens de parentés. Bien sûr, la jeune fille a pût être adoptée, mais ce n'est pas le cas. Du moins, Shykia n'en sait absolument rien.

La jeune fille, qui, selon sa taille, devait être en 6ème ou 5ème, même si la Karsass ne l'avait jamais vu, reprit tout aussi vite et énergétiquement la parole, cette fois-ci vers la dîtes "cousine d'Hikaru". Hé bien, il y a de quoi en avoir un mal fou à la tête, avec ces blablatages, qui ont l'air d'être bien incessants. Bien sûr, la première question fut celle de son prénom, c'était bien à prévoir. Si seulement elle avait eu le temps, elle aurait répondu, mais comme auparavant, la nouvelle venue avait sur le champ enchainé avec une autre phrase.

Cette fois-ci, ce ne fut pas une question. Mais plutôt une remarque, sur ces yeux. Ces yeux étaient beaux ? C'est vrai, elle aimait ses yeux, et ses cheveux aussi. Des yeux rouges sangs, rares sont les personnes qui aimaient la couleur de ces yeux. C'était les yeux de son père, la seule personne capable de la faire sourir et se sentir moins seule. Elle pourrait très bien renvoyer le compliment, mais envoyer des roses n'est pas du tout son genre et l'envie n'y est pas du tout. Elle pourrait dire aussi merci, mais de son ton froid et sans joies, Shykia prit la parole, lentement, à l'inverse de la petite fille qui possédait les deux oreilles de Nékos que l'on peut voir dans ce pensionnat bien étrange :

"Ce sont... les yeux de mon Père."

Dit comme cela, ça pouvait très bien porter à confusion, un "j'ai les mêmes yeux que mon père" serait mieux, mais qu'importe ! Elle s'empressa aussi de proposer de danser. Danser ? Bouger son corps inutilement ? A quoi ça servirait ? Et puis, elle pense toujours qu'Hikaru et Shykia sont cousines, ce qui est totalement faux. Elle ne dira rien, la plus grande des trois filles devraient le lui faire remarquer sans plus de façons. Allons bon...

Aya était toute contente d'avoir une fait une nouvelle rencontre. Et même si la fille aux beaux yeux paraissait assez distante, la petite Néko la comprenait. Être nouvelle, c'est dur ... Mais bon, la soit-disant "cousine" d'Hikaru connaissait déjà quelqu'un ! Et maintenant, deux personnes ! La fillette réfléchit.

*Elles ne se ressemblent pas du tout ...*

Elle regarda à nouveau les pupilles de la fille aux cheveux noirs et longs. Cette dernière ouvrit la bouche avant de prononcer :

"Ce sont... les yeux de mon Père."

Cette phrase, voulait-t-elle dire que le Père de cette fille avait les mêmes qu'elle ? On dirait que oui.

"Et bien, tu pourras dire à ton père qu'il a de très beaux yeux !!" lui confia-t-elle.

Elle enchaîna, sans perdre l'habitude de ne jamais attendre une réponse ... Mais, cette fois, sa voix fût plus morose, plus triste, et ses yeux s'assombrissent.

"T'as de la chance, d'avoir un papa ... Moi, je ne sais même pas si il est encore vivant ... Et pareil pour le reste de ma famille. Tu veux que je te raconte comment ça s'est passé ?"

Elle avait demandé la "permission" avant de continuer à parler, car, à ce qu'elle avait compris, la jeune fille n'était pas très sociable ... Mais Aya l'aimait déjà. Elle avait l'air très gentille, mis à part son côté froid. Mais après tout, la Néko aussi, était comme ça, avant ... Distante, évasive, ne recherchant que la solitude. Mais elle avait appris qu'il fallait tirer un trait sur son passé, aussi dramatique fût-il. C'était difficile, certes, mais on pouvait y arriver. Tout ce qu'il fallait, c'était une bonne amie, qui serait prête à vous consoler, à vous aider, à vous supporter, dans n'importe quelle situation. Les personnes comme ça ne courent pas les rues, mais si l'on cherche vraiment, on peut en trouver. Et Aya était prête à faire celle qui aiderait la cousine d'Hika'. Mais était-ce vraiment sa cousine, en fait ? Si non, et bien elle redoublerait d'attention. Si oui, elle l'aiderait avec Hikaru, si celle-ci était d'accord. La petite Néko sourit. Cette soirée se passait bien. Pour l'instant.

Spoiler:

Hikaru s'attendait à cette réponce catégorique de l'humaine et pourtant, elle ne put s'empêcher d'être un peu triste. Elle espèrait vraiment ravire tout le monde avec la fête de bienvenue...
Son regard se porta vers le sol parqué de bois en poussant un soupir.

"Tant pis..."

Ne sachant pas quoi lui dire et n'éspèrant pas vraiment de réponce plus entraînante de la part de sa nouvelle rencontre, Hikaru resta prostrée dans un silence inhabituel et qui lu allait mal pendant quelques secondes. Juste le temps qu'il fallut à Aya pour arriver en sautillant vers son amie et de s'écrier:

- Coucou Hikaru ! C'est elle, ta cousine ?!

Cela remis Hikaru d'aplond. Elle adressa un sourir des plus éclatant à la petite neko. Elle était vraiment contente de la voir! D'autant plus qu'elle avait l'air vraiment contente ce soir!
N'empêche, les deux demoisellles ne se ressemblaient pas du tout et le malhaise de la neko en compgnie de l'humaine était presque palpable, comment pouvait-elle les prendre pour des cousines?!
Elle voulut lui répondre, mais la nouvelle amie de Hika~Chan la devanca en posant dont Hikaru voulait aussi savoir la réponce.
Mais encore une fois, Aya enchaîna ce qui arracha un petit rire à la neko.

-Wouw, t'as de ces beaux yeux !!!

Cette dernière se retourna sur l'humaine dont elle ne connaîssait toujours pas le nom pour la contempler comme si c'était la première fois. C'est vrai, elle avait des yeux très impressionnant!

Aya et la fille parlèrent encore un moment. Hikaru ne savait pas trop ou se mettre. C'était la première fois qu'une chose pareille lui arrivait! Elle qui avait l'habitude de monopoliser l'attention...
Dans un moment de blanc elle réussit enfin à placer une phrase:

-Un peu en retard mais... Salut quand même Aya! En tout cas, moi je veux bien savoir! Si tu es sûre que ça ne te rendra pas triste...

Puis en se tournant vers l'autre fille:

-Ho, et puis-je savoir ton prénom avant le certain réçit d'Aya?

Aya venait de se rappeler. Il y avait Hikaru, et il ne falait pas l'ignorer ... D'ailleurs, cetted dernière dit à la petite Néko :

-Un peu en rertard mais... Salut quand même Aya! En tout cas, moi je veux bien savoir! Stu es sûre que ça ne te rendra pas triste...

La fillette fut surprise. La rendre triste ?! Non, en fait, ça lui ferait du bien d'en parler. Il ne faut pas garder ce qu'on ressent pour toi. Il faut que ça sorte, un jour ou l'autre. Et c'était le jour. Elle s'apprêta à répondre lorsque son amie se tourna vers l'inconnue et lui parla, devança la p'tite Chipie. Cela la surpris encore plus, car c'était extrèmement rare qu'on lui faisait ce coup !

-Ho, et puis-je savoir ton prénom avant le certain réçit d'Aya?

Mais ! L'interpellée fit les gros yeux. "Avant le récit d'Aya" ?! Il faut dire que la Néko n'avait pas l'habitude d'entendre "Avant Aya". Bon, d'accord, normalement, on ne prononçait jamais son prénom, puisque que personne ne soupçonnait son existence ... Mais quand même ! Elle se tut quand même, impatiente de pouvoir raconter, encore et encore, son histoire ... Elle ne put, cependant, pas se permettre un petit commentaire :

- Oui, j'aimerai savoir comment tu t'appelles ! Et quel âge tu as, aussi !!! En quelle classe tu es ? Et puis ... Non, rien.

Elle sourit.

- Tu es vraiment la cousine d'Hikaru ?

Alala, quelle pipelette ! La petite Néko ne s'en rendait pas compte, mais dans son innocence, elle pouvait être vraiment agaçante, avec son baragouinage ininterrompu ... Mais, en ce moment, elle était vraiment très heureuse ! Pourquoi ? Aucune idée, c'était juste une belle soirée.

Une silhouette enfantine passa devant une salle qu'elle ne connaissait pas. Sûrement par excès de curiosité, elle passa la tête par la la porte entrouverte.
Une explosion de couleurs ranimèrent l'esprit de la petite. Des Nékos, des Humains, de la musique, des serpentins, des confettis... Tout cela suggérait une ambiance de fête, de Boum, de chaleur suffocante, d'animation grandiose et de grosse marrade. Pour les personnes normales. Pour Mya, c'était un sombre paysage d'amusement, de collégiens bourrés, voire carrément pétés, qui dragueraient sûrement quelques filles naïves. A quoi bon y aller!?

Flash Back :

"Non, Mya! Tu n'iras pas à cette fête! Attends, ma chérie, regarde-toi! Tu es horrible!"

Une petite fille d'environ une dizaine d'années se tenait debout, devant une femme, sûrement sa mère, qui refusait catégoriquement quelque chose.

"Allez, maman! Je serai de retour avant minuit, c'est promis! S'il te plaîîît!"

"J'ai dit non, Mya!"

Le soir même, il y avait une super fête chez la star de l'école primaire. La belle Kimiko en était l'hôte. Cela faisait des mois et des mois, que tout le monde parlait de cet évènement particulier. L'école entière y était invitée! A part les enseignants, bien entendu!

Papa aurait voulu, lui! C'est vraiment injuste! s'exclama la petite.

La mère, fâchée pour de bon, cette fois, s'en prit directement à sa fille :

"Non, non, et non! Et si c'est comme ça, tu n'iras plus à aucune fête, et ce TANT QUE JE SERAI ENCORE DE CE MONDE!!!

Fin du Flash Back

*Et bien, si, maman! J'irai à une fête, même si tu es vivante!* pensa la pré-adolescente.

Elle alla déposer ses valises en vitesse dans le dortoir, fouilla dans le souk qu'elles contenaient pendant au moins vingts minutes, et enfin, la trouva. Sa belle robe verte, plissée, un cadeau de son père, ramené après un long voyage à l'étranger. Enfin, elle pouvait la mettre! Car son cher papa avait prit une taille au dessus, et sa petite quand elle mettait son cadeau, nageait complètement dedans!
La robe était d'une couleur verte, un peu foncée, et formait un "escalier". Des petites fleurs étaient accrochées un peu partout, surtout sur le buste. Mya était très fière de cet habit, elle le mettait à chaque grande occasion (c'est à dire, jamais...).

Spoiler:

Vite, trouver une chaise libre! La fillette ne voulait pas danser, et encore moins être vue. Raison pour laquelle voulait-elle vite se trouver une place de libre.
Enfin! Se précipitant, courant presque, jusqu'au fauteuil qu'elle avait aperçut, elle s'assit dessus et baissa la tête, regardant ses Ballerines noires de chez Lily Shoes. Elle en était très fière aussi. Elle avait dû économiser près de deux ans, pour se les acheter!
Soudain, elle entendit un air familier. Oui! Elle connaissait cette musique! Son père la passait toujours sur son vieux poste. Se remémorant ces souvenirs douloureux, elle baissa encore un peu plus la tête, laissant couler ses larmes froides, glacées, sur ses joues, son cou, et les regardaient tomber sur sa robe, formant une auréole plus verte sur le vêtement frippé. Elle releva les paupières de quelques millimètres, juste le temps d'apercevoir des badauds, discutant avec animation. Sûrement de parfum, de super pompes au top de la mode, ou même de Jeans de marques! Elle aperçut deux Nékos, une grande et une minuscule. Une vraiment très petite, encore plus que Mya! Elle avait des cheveux roses, et un visage nettement enfantin! A ses côtés, bien droite, se tenait une fille aux longs cheveux noirs. Elle la voyait de dos, donc son visage était caché. Mya ne sourit pas. Elle ne rie pas. Elle laissa couler ses larmes de plus belle.

Une fête? Hourra! Cela faisait si longtemps que Kuma-chan éprouvait le besoin de faire la teuf! Elle poussa un cri de joie et lut avec attention le panneau en bois qui marquait l'entrée de la "salle des fêtes". La jeune humaine trouvait ça bizarre qu'un collège possède une salle des fêtes, mais bon, passons.

"Bienvenue aux nouveaux élèves"

Kumiki ne se sentait pas vraiment "concernée" par ce titre, mais n'importe quelle occasion lui serai heureuse! Par chance, elle avait justement apporté sa robe de soirée Chinoise Courte dont elle était vraiment très fière. L'habit était noir et rouge et arrivait juste au dessus du genou.

*Quelle bonne occaz' de ressortir ma robe de soirée du placard!* se-dit-elle.

Elle reconcentra son attention sur l'affiche et poursuivit sa lecture.

"Organisée par Fusayo Hikaru"

Kumiki étouffa un léger rire. A vrai dire, elle se doutait un peu que l'organisatrice de cet évènement ne pouvait être que sa cousine adorée! Souriant, elle se remémora les derniers souvenirs en date d'elle et Hika-chan. Cela faisait si longtemps qu'elles ne s'étaient pas vues!

*C'est cool, j'aurai quelqu'un avec qui manger des bonbec's!* pensa-t-elle.

Elle entra en trombe dans la pièce et la fouilla du regard. La personne qu'elle cherchait? Sa cousine, bien sûre! Enfin, elle l'aperçut. Deux oreilles de Néko, un visage et un look vestimentaire particulier. Ca ne faisait pas de doutes! Elle marcha tranquillement -enfin, aussi tranquillement que le permettait son excitation- vers son Hika-chan préférée.

-Yo! lui dit-elle, s'avançant discrètement d'elle par derrière. Je t'ai fait peur, hein?!

Elle observa attentivement les personnes qui bavardaient aux côtés d'Hikaru. Il y avait une toute petite Néko -sûrement une 6ème- et une fille hautaine aux cheveux noirs de jais et aux yeux rouges sangs.

-Tu sais c'est quand, le premier cours?! demanda-t-elle à sa cousine. On est dans la même classe, non?

La conversation à laquelle Hika était mêlée ne l'interressait plus.
Elle n'écoutait donc plus les question de la petite Aya que d'une oreille distraite tout en scrutant la pièce des yeux.
Tout le monde semblait s'amuser.
Tout le monde sauf trois personnes.
Tout d'abord, l'humaine au cheveux noir qu'elle avait rencontrée un peu plus tôt dans la soirée et qui semblait coupé de tout, refermée sur elle même.
Ensuite, il y avait là, une fille assise sur une chaise en bois juste devant elle qui pleurait.
Devait-elle aller la voir? Elle avait déjà été voir une "personne triste" et maintenant, elle pouvait se compter comme étant la troisième personnes qui ne s'amusait pas...
Les bras croisés, l'air légerement blasé, elle regarda Aya et l'autre, cherchant desespérement le moyen de s'éclipser sans paraître impolie, quand soudain, tel un cadeau tombé du ciel un "Yo!"claironnant venant d'une personne qu'elle adorait et qu'elle attendait de voir dans le bahut avec impatiance, fit sursauter Hikaru qui se retourna d'un bon, son visage tout d'un coup illuminé par un imense sourire.

-Kyaaah! Kumi!!!!! (puis, légèrement plus bas et en regardant ses pieds) hu, oui j'avoue, j'ai eu peur...

Et elle sauta dans les bras de sa cousine.

-Beuh, nan, je sais pas, j'ai pas regardé... Au fait, je suis hyper contente de te voir et d'être dans la même classe que toi! J'vais te présenter!

Puis, elle se tourna vers les daux autres

-Aya, c'est elle ma cousine! Kumiki!

Ca y est, la fête commencait aussi pour Hika~Chan!

[HRP: Un peu court et pas recherché mais, je n'ai pas trop d'inspi' et j'ai pas trop le temps, étant donné que je doit aller tuer ma soeur qui est... On ne peut plus chiante... --' (sorry, j'aivais dis que je me plaignait plus! ^^')]

La véritable cousine de cette dîtes Hikaru venait d'apparaître derrière celle-ci. Celle-là prononça un "Yo" bien comme Shykia ne les aime pas. Sa mère lui avait déjà dis, auparavant, que cela faisait vulgaire, et ne l'avait donc jamais utilisé. Les deux cousines, en se parlant, s'étaient déjà comme présentées. Auparavant, la petite néko avait dit le nom de l'autre Néko, Hikaru, et cette dernière venait de dévoiler le nom de sa propre cousine, Kumi. Sûrement une famille étrangère, pour posséder de tels noms. Pendant ce temps, Shykia s'était permise de prendre quelques uns de ces petits bonbons, jusqu'à ne plus en avoir qu'un seule. C'est vrai, elle les avait litéralement engloutit -mais profitons que ce soit gratuit !

Comme si elle ignorait totalement ces jeunes filles, Shykia dévia son regard sur le buffet. Non loin de celui-ci, elle remarqua un petit fille de 5ème. Durant son séjour dans les récréations de ce collège, elle avait déjà aperçut cette présence auparavant. Mais jamais elle ne lui avait parlé, même si elle aussi arborait un visage triste. Et encore une fois, elle pleurait. Cela parraissait faible, mais un humain sans aucunes faiblesses n'existait pas. Ni elle, qui maintenant est dur comme le fer.
Cette vision lui rappella que lorsqu'elle avait du chagrin, sa tendre maman approchait, lui disait qu'il ne fallait pas pleurer, qu'elles surmonteraient à deux cette épreuve. Et, à chaque fois, elle lui fesait un bisou sur le front en lui essuyant ces larmes. Cette petite n'est pas si différente que la petite qu'elle était, sauf peut-être plus triste et peinée.

L'estomac dans les talons, l'assiette en plastique désormais vide, et une insuportable vue lui rappellant son enfance, Shykia baissa légèrement la tête et dit de sa voix toujours aussi faible mais compréhensible au groupe de jeunes filles qui venaient de se retrouver un simple :

"Excusez-moi."

Aussi simple que cela, elle releva la tête et retourna près de son cher buffet. En aucun cas elle n'avait mit de vents à ces jeunes filles, et s'il se trouvait qu'elles soient véxées, Shykia s'excusera de nouveau sans rien y ajoutait, et si elles réclament encore, un simple dire sur son excuse suffira, car après-tout, les jeunes gens de cette école sont tous très différents. Et puis, de toute façon, elles étaient un peu trop occupées à se parler entre elles, en oubliant la jeune fille aux cheveux noirs.

Arrivée sur son buffet, Shykia se reservit de nouveaux, de ces petits bonbons tout à fait succulents. Manger trop de bonbons étaient mauvais pour le dents, et ô quesque Shykia n'aime pas le dentiste! Mais cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas pût goûter à ces petites merveilles. Aussi, ces petits assaillants de dents n'étaient pas que pour elle.
En effet, après s'être servie le double peut-être, la jeune fille aux yeux rouges alla se poste droit devant la personne en détresse qu'elle avait vu juste avant. Voir une personne pleurer n'est toujours pas facile, pour ce coeur de pierre il n'y a que son Père qui compte désormais plus que tout, mais cette solitude lui rappelle sa propre erreur que de se renfermer sur sa propre personne.

Après s'être arrêter devant la petite -rousse, d'ailleurs-, Shykia prit un de ces bonbons bien disposés dans son assiette et le tendit à la fille en pleurs. Sans aucunes autres façons, elle dit un seul et simple mot.

"Tiens."

La petite 5ème leva le nez, les joues mouillées. Elle devait très certainement se demander de qui venait cette attention à une petite comme elle. Les yeux légèrement rougies, elle se faisait observer par le regard glaciale de Shykia. Rien de bien rassurant en regardant de plus près. Mais, peut-être que la petite rousse prenait cette attention pour de la simple et pur pitié. Généralement, lorsque quelqu'un pleures, d'autres viennent en posant directement la question "quesqu'il y a ?". C'est très impoli, quand c'est une personne inconnu. Alors, Shykia, comme à son habitude, prit une phrase peu commune et distante. Pourquoi se comporter différamment ? Pour montrer d'autant plus sa pitié ? Totalement impoli.

"Je ne te demanderai pas pourquoi ces larmes."

Elle marqua un petit blanc, et continua.

"Ce ne sont pas mes affaires."

Alors pourquoi être ici, devant cette jeune fille peînée qui ne demande que la solitude ? Car, si elle demandait vraiment la solitude, elle ne serait pas ici. Et c'est exactement le cas de Shykia. Elle ne recherche absolument pas la solitude, mais n'est pas aimée. C'est tout, peut-être à cause de son regard froid et distant. Pour elle, c'est exactement pareil. Elles se ressemblent. Et c'est, pourquoi, elle est ici, devant cette petite chagrinée.

"Lorsque j'étais enfant, ma Mère m'embrasser le front."

Peut-être n'était-ce pas ces affaires, à elle, mais Shykia continua.

"Cela me réconforter toujours. Et comme tu es triste, j'ai décidé de te réconforter. Du moins, si tu le souhaites... ?"

Cela était pûrement une simple question, quitte à elle de choisir oui ou non.

Spoiler:

Pourquoi la vie est-elle si injuste? Pourquoi ne suis-je pas une personne normale? Ces questions puériles asseyaient l'esprit de Mya. Elle n'avait même plus envie de bonbons! Relevant la tête, elle vit la fille aux cheveux noirs fausser compagnie aux deux Nékos et à une nouvelle venue.

La demoiselle se dirigeait vers le buffet, elle jeta un coup d'oeil à Mya, qui baissa immédiatement la tête. Elle voulait pas de la pitié des autres, et encore moins quand elle venait d'un parfait inconnu! Tête toujours baissée, elle se remémora les souvenirs heureux d'elle et son père, comme pour se donner un moral encore plus bas. Elle ne pouvait penser à lui. C'est comme si une vieille cicatrice se rouvrait brutalement. Bref, passons. La fille aux cheveux noirs, qui selon Mya, devait être en 5ème, se dirigeait vers la petite blonde.

"Tiens."
La petite releva la tête, les yeux rougis, et considéra la scène avec stupéfaction. On lui proposait des bonbons! Timide, elle tendit la main et la fille aux longs cheveux les laissa tomber dans sa main.

"M... Merci..." bredouilla Mya.

Il y eut un blanc, durant lequel la petite tenta vainement de cesser ses larmes. Mais rien à faire, elle ne savait pas. En plus, cette musique résonnait à ses oreilles, et lui faisait aussi mal que si on la transperçait à coup d'épées. Elle renifla, rougit, baissa la tête, ne voulant que l'inconnue voit ses larmes couler. Qu'elle devait la trouver pitoyable, stupide, chochotte, et tout!

"Je ne te demanderai pas pourquoi ces larmes." Continua l'autre fille.
"Ah..."
"Ce ne sont pas mes affaires."

C'était vrai. Et Mya y avait songé, elle aussi. Mais, bon. La jeune fille était différente. La preuve : elle n'avait pas, comme les autres dit "pourquoi tu pleures ?" ou autres âneries dans le genre. Elle ne s'était pas mêlée directement. Et voilà pourquoi Mya l'appréciait plus qu'une autre personne. Elle était différente aussi de par son look vestimentaire. Sa tenue n'était pas "négligée", juste "moins à la mode". Tout comme la petite. Ses cheveux étaient tout effilochés au bout, mais à quoi bon juger par cela ? Ceux de Mya était bien coupé inégalement, tout emmêlé, et jamais lavé avec du shampoing ? Et alors ?! Elle prenait tout de même soin de sa personne ! Elle n'avait pas les moyens, et alors ?! Pas de sa faute ! Enfin, la fille aux cheveux noirs continua sur sa lancée :

"Lorsque j'étais enfant, ma Mère m'embrasser le front."
"..."
"Cela me réconforter toujours. Et comme tu es triste, j'ai décidé de te réconforter. Du moins, si tu le souhaites... ?"

Mya fût littéralement scotché! Si elle s'attendait à ça! Pas du tout. Méfiante, mais tout de même assez contente, elle répondit, prenant avant le soin de sécher les dernières larmes qui la gênaient de tout son être.

"Ca... Ne me dérange pas... Je... Heu... Tu es drôlement spéciale! Mais tout de même gentille... Quel est ton nom?"

Elle sourit, mais ce fût un sourire larmoyant. Elle voulait seulement que la nouvelle comprenne, qu'elle comprenne que Mya l'estimait plus qu'une autre personne, et qu'elle savait que, elle aussi, avait dû beaucoup souffrir.

Son nom. Beaucoup de personnes lui demande son nom, à elle, petite fille effacée volontairement du monde. Mais son nom, il importe très peu. Oui, car sa personne en elle-même importe très peu. Ce n'est plus qu'un assemblage de chair et d'os sans âme ni sentiments. Que pouvait-elle bien faire pour tout ce monde, à part peut-être servir d'exemple ? Son nom, on l'oublie très vite. Car il importe peu, car il appartient à un cadavre, et que ce cadavre n'a pas forgé de souvenirs. Il y a longtemps que Shykia ne se bat plus, n'avance plus, ne lutte plus pour sa vie, sauf pour la vie de son Père.

Shykia, elle le sait. Ce n'est plus qu'un cadavre emplit de solitude, encore en vie rien que pour empêcher toute autre personne de devenir comme elle. Shykia, elle ne veut voir personne devenir comme elle : un simple cadavre emplit de solitude, mais qui n'a plus de sensation. Ce qu'elle regrette, de ne pas être la fièreté de sa mère, elle, qui d'habitude lui disait toujours d'être une femme qui se tenait droite.

"Ma mère me disait toujours d'être une femme souriante."

Elle ne jugea pas utile de donner son nom, à quoi bon?

"Il faut sourire pour réconforter les autres."

Elle marqua un petit blanc. Sa mère, elle lui disait souvent ça. Une femme se doit de sourire de tout son coeur pour réconforter les autres, pour qu'eux aussi puissent sourire de tout leur coeur. Shykia le savait mieux que quiconque, elle qui était toujours heureuse d'avoir cette mère formidable. Oui, c'était vrai : rien qu'avec un sourire, tout son monde s'illuminait. Lors de la mort de sa mère, celle-ci avait sourit. Mais ce dernier sourire, il n'avait pas réussit à la rassurer. Elle était morte en même temps que sa mère.

"Moi, je ne sais plus sourire."

Cette phrase, si elle avait encore un semblant d'émotion, lui aurait littéralement pincé le coeur, et les larmes seraient venu très vite. Mais elle avait dit ça séchement, une sécheresse tel un désert. Mais c'était entièrement vrai. Ou presque. Car, comme toujours, c'était son père qui l'empêchait d'être totalement morte. Sa seule source de vie. Mais, si son père n'était pas là, elle ne serait rien. Et c'est la seule personne qui serait capable de retenir son nom. Ce n'est plus que le fantôme d'elle-même.

"Alors, mon nom importe peu."

Tout le monde s'en fichait, de toute façon, de son nom. Ils demandaient juste par curiosité, mais pas pour dire "Je t'aime, Shykia". Ce flot de solitude, elle en était habituée. Tellement habituée qu'elle n'en ressentait presque plus la tristesse. La seule tristesse qu'elle ait est pour son père, ou pour les personnes qui deviennent comme elle. Cette jeune fille rousse, devant elle, devient comme elle : un simple tas de chair et d'os. Pour le moment, c'est une jeune fille en détresse, suspendu au dessus depuis une grande falaise. Si elle lâche, elle deviendra comme Shykia.

Il y eut un petit blanc, où la jeune fille aux longs cheveux noirs pût entendre les pleurs de son interlocuteur, qui essayait tant bien que mal de les arrêter. Cette fille rousse était elle aussi très belle : d'elle, une lumière éclatante s'en dégageait, mais perdait peu à peu de sa rayonnance. Shykia, qui d'ailleurs avait perdu de toute sa lumière, prit le visage de Mya dans ses mains. Lentement, elle déposa un baiser sur son front. Elle doutait que cela marcherait, elle qui n'est plus qu'un cadavre, mais celui qui voulait la réconforter n'était pas ce cadavre, mais son fantôme passé.

"Ne devient pas comme moi."

Spoiler:

(Je me permet un petit up.)

(T'as raison, et désolée du post méga court !)

Aya, après avoir salué la cousine de Hikaru, se rendit compte que cette dernière était maintenant en bonne compagnie. Elle se retrouvait donc encore une fois seule. Mais après tout, la solitude, elle y était habituée. Elle avait toujours été seule, et à force, s'y était presque faite. Mais avec son entrée au collège, ce calvaire devenait de plus en plus difficile à supporter. Elle leva les yeux au ciel, dans un geste machinal. Hika-chan se semblait pas l'avoir vu. La petite Néko décida donc de se diriger vers le buffet. En chemin, elle trébucha, et faillit s'écraser de tout son long sur le sol. Bien son genre... Enfin, bref. Elle alla donc au buffet, et fut émerveillée par la quantité de bonbons qu'il y avait. Elle poussa un long soupir de contentement et commença à s'empiffrer goulûment. Des petits sanglots l'interrompirent. Elle tourna la tête et vit une petite fille. En face, la fille aux longs cheveux noirs était en train de la consoler tant bien que mal. Mais toujours avec cet air impassible. En fait, Aya doutait qu'elle était en train de la consoler. Elle parraissait si... Sans sentiments. Mais que cachait cette fille si mystérieuse ? Sûrement un terrible secret. Aya aussi, en avait un. Et elle avait manqué de le dévoiler au grand jour. Raconter sa vie, elle détestait ça. Et pourtant, elle avait failli le faire. Elle ferma les yeux et se maudit, maudit sa bêtise, se détesta soudain.